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lueur
La tristesse vespérale envahi tes larmes
Lorsqu'il ne s'agit plus que de ta seule arme
Tes émotions ne désertent plus ton âme
Ton sommeil égrainé les affame
Un silence de certitude
Ainsi lance tes vicissitudes
Puisque avec les yeux ouverts
Tu n'entends que l'obscurité qui vocifèreSi tu perds pied avec la réalité, garde tes mains sur les murs
Car les vraies erreurs sont celles qui perdurent
Celles de notre prison construite au quotidien
Les limites du passé sont aussi celles de demain
Tu devras toujours faire marche-arrière pour pouvoir avancer
Car ce que tu as appris hier
Tu l'oublieras demain
Et il te faudra dix ans de galère
Pour comprendre c'que tu savais quand t'étais nain
Te triturer l'esprit en voulant t'améliorer
Mais rien ne changera et rien n'aura changéQuand tu te regardes dans un miroir
Il te semble ne plus être un petit
Mais souviens-toi : tu n'as pas grandis
Engouffre ta main au fond du tiroir
Et ressorts-en les vieux papiers
Ceux où tu disais n'avoir pas pieds
Ceux où tu disais être bien piètre
Ceux où tu disais avoir peur de disparaître
Mais aussi minable que mortel
Aussi faible que criminel
Tu peux t'accuser coupable
De vouloir faire d'immuable
Une nitescence
D'espérancedi_20052018
Tsunn_______________
Écrits avec cette musique en tête
Lorage - À voix haute
Tags : tes, celles, disais, ton, main
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Commentaires
Bon, je t'ai déjà donné mon avis en pv, mais je connais la tristesse de posts sans commentaire, alors voilà un petit coeur pour ce très joli poème que j'ai fort apprécié:
Ah bon en fait, il y a pas d'emote coeur ici apparemment, donc du coup essaye de l'imaginer
<insert_heart>